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    Les barrages sont à l’origine de modifications significatives du régime hydrologique, de la température de l’eau et des flux biologiques et biogéochimiques. C’est le cas des barrages de Vezins et de la Roche qui Boit, présents sur le cours principal de la Sélune qui ont eu pour conséquence, l'existence de deux lacs de retenue entre 1919 et 2022 pour La Roche qui Boit et entre 1932 et 2019 pour Vezins. A compter de la fin de la dernière vidange du barrage de La Roche qui Boit, fin 2022, ces deux lacs n'ont donc plus d'existence dans le paysage de la vallée. Cette couche représente les deux lacs de retenues, tel qu'ils étaient référencés en 2017, soit avant le début des travaux de démantèlement des deux barrages hydroélectriques de la Sélune. Parmi les données attibutaires associées à ces deux entités, la longueur est issue d'un calcul réalisé par l'équipe du projet Sélune sur la base du référentiel de points établis sur la totalité du bassin versant (et donc sur la totalité du cours de la Sélune) et leur connaissance des zones d'influences lacs / cours naturel.

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    Lors de la création du CEVA en 1982 (anciennement CERAA), une enquête par questionnaire a été adressée par voie postale à des communes littorales des 4 départements, dont l’objectif était de collecter des informations sur le phénomène d’intensification de la présence d’algues vertes au cours des dernières années. Le questionnaire aborde les constatations d’échouage sur le littoral communal et les ramassages éventuellement entrepris : volume, type d’algue, coûts engendrés, moyens de ramassage et destination des algues. Aujourd’hui, les courriers sont adressés électroniquement aux communes et un questionnaire en ligne a été mis en place en 2019. Une base de données a été créée et mise à jour chaque année depuis 1997 avec les volumes d’algues vertes ramassées (m3/an) signalés par les communes. Cette couche géographique est tirée de cette base de donnée.

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    Le CEVA a été chargé, de 2002 à 2006, de la mise en place puis de la réalisation du suivi du phénomène de « marées vertes » à l’échelle de la Bretagne, dans le cadre du programme Prolittoral, programme régional et interdépartemental de lutte contre les marées vertes (financement de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne, du Conseil régional de Bretagne et des quatre Conseils généraux bretons). Dans ce cadre, le CEVA a développé des outils spécifiques pour évaluer le phénomène et son évolution. Ces outils ont été élaborés en partant de la connaissance du phénomène acquise au travers des suivis antérieurs, réalisés pour le compte du Conseil général des Côtes d’Armor, de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne et de collectivités locales bretonnes particulièrement touchées par le phénomène. Depuis 2007, le CEVA réalise les inventaires de marées vertes du Réseau de Contrôle de Surveillance (RCS) dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) pour l’évaluation des masses d’eau côtières et de transition, financée par l’Agence de l’Eau Loire Bretagne. Trois survols sont réalisés chaque année (mai, juillet, septembre) de l’ensemble du littoral (du Mont Saint Michel à l’île de Ré) faisant l’objet de l’acquisition de photographies aériennes à partir desquelles des surfaces d’échouages d’ulves sont mesurées. Pour les sites de type « sableux » classés « site à échouage d’ulves », l’estimation surfacique des échouages d’ulves en lame est réalisée pour chaque inventaire. Pour les sites de type « vaseux » marqués par un tapis continu d’algues vertes, toutes les surfaces couvertes par les algues vertes (filamenteuses ou en lames) sont estimées uniquement pour l’inventaire présentant un maximal annuel de biomasse. Cela fait suite à la mise au point des grilles de classement européennes de la DCE des masses d’eau de type « abritées » (vasières) en 2008.

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    Dans le cadre de l'observatoire Sélune ont été disposées des stations pilotes le long de la Sélune, réparties de l’amont à l’aval des barrages hydroélectriques. Trois stations se situent dans les retenues des barrages, les deux autres, dites de contrôle, sont respectivement en amont et en aval des barrages. Dans ces stations, les biocénoses aquatiques (incluant macroinvertébrés benthiques, biofilms, macrophytes...) sont suivies. Sur chacune de ces stations, les macroinvertébrés benthiques (mib) sont régulièrement échantillonnés, au printemps et à l'automne, depuis septembre 2014 et en accord avec la norme NF T 90-333. Les inventaires faunistiques obtenus après détermination peuvent ainsi servir au calcul d’indices biotiques tels que l'IBG-DCE et l'I2M2. En complément, des prélèvements sont réalisés avec des substrats artificiels immergés pendant 1 mois, afin de se focaliser sur la mesure de « l’effet des barrages ». Le protocole est décrit dans : Piscart C., Moreteau, J.C., Beisel J.N. (2006). Monitoring changes in freshwater macroinvertebrate communities along a salinity gradient using artificial substrates. Environmental Monitoring and Assessment 116: 529-542. Cette couche donne les résultats obtenus pour les indices biotiques IBG-DCE et I2M2 avec les paramètres associés (diversité, variété...), ainsi que le nombre de prélèvements réalisés (colonne "effort"). Enfin, la couche contient les sorties de l'outil diagnostic relatif aux invertébrés benthiques 'ODInvertebres', qui vise à identifier les pressions anthropiques les plus probables à l'origine des altérations de la qualité écologique (6 valeurs de probabilité pour la qualité physico-chimique de l'eau et 6 autres relatives à l'hydromorphologie ou à l’utilisation de l’espace dans le bassin versant). Référence sur 'ODInvertebres' : Mondy, C. P., & Usseglio-Polatera P. Using conditional tree forests and life history traits to assess specific risks of stream degradation under multiple pressure scenario. Science of the Total Environment 461 (2013): 750–760. Dernière mise à jour : 13/12/2023 avec les données de l'automne 2023.

  • Occupation des sols 2021 du bassin versant du site de Naizin dans le Morbihan dans le cadre de l'Observatoire de Recherche en Environnement (ORE) AgrHyS d'INRAE. Le parcellaire est issu du cadastre de 2013. Les dessertes ont été redessinées à partir des orthophotos IGN de 2013 et le parcellaire a été découpé en fonction d’une zone tampon autour de ces dessertes. Les parcelles 2013 peuvent être découpées mais jamais regroupées. Toutes les entités géographiques élémentaires ont un identifiant unique sur l’ensemble des années. Champs de la table d’attribut : • ID_2021 : identifiant de la parcelle pour l’année 2021 • TYPE_21 : code principal de l’occupation des sols • S_TYPE_21 : code secondaire de l’occupation des sols • SURF_PARCE : la surface de la parcelle en hectare (ha) • ID_PARCEL : Identifiant numérique et non significatif par parcelle du RPG 2021 • CODE_GROUP : code du groupe de cultures du RPG 2021 • CODE_CULTU : code du groupe de cultures majoritaire du RPG 2021 • Culture_D1 : code de la culture dérobée (culture intercalée entre 2 moissons de culture principale) sur la parcelle. • Culture_D2 : code de la seconde culture dérobée (culture intercalée entre 2 moissons de culture principale). La nomenclature de ces codes des types et sous-types a été définie dans le programme ANR-12-AGRO-0005 MOSAIC : https://anr.fr/Projet-ANR-12-AGRO-0005. Leurs descriptions peuvent être télécharger ici : https://geosas.fr/metadata/ore/xls/legendes_osol_naizin.xlsx. Les occupations des sols sont issues des données par parcelles du Registre Parcellaire Graphique (RPG) de l’année 2021 et les relevés de terrain réalisées sur deux dates différentes. Les limites des parcelles ont été mises en concordance avec le parcellaire de 2013.

  • Cette donnée géographique est une extraction partielle de l'API Géorisques du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Elle représente les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) de Bretagne de type agricole.